Le deuil peut être perçu à l’image d’une forêt, aux beaux arbres majestueux, hauts, qui ont toujours vécu et poussé ici… Une stabilité, des repères, un équilibre, qui ont toujours été là ; et puis un jour, une tempête arrive et vient tout faire tomber ! C’est alors la désolation, la tristesse, la fragilité…
Souvent, je donne cette image d’un petit arbre, qui a survécu, et qui avait l’habitude d’être protégé par les arbres plus grands que lui, mais qui sont tombés et sont morts. Et voilà soudainement que ce petit arbuste se retrouve au premier plan, complètement exposé, vulnérable, ayant perdu ses repères !
Ce petit arbre, c’est vous.
Il va devoir en urgence réévaluer son environnement, s’adapter, et pousser autrement que ce qu’il avait cru. Tout sera différent… Ce sera une autre vie, un autre avenir…

Traverser un deuil est une étape difficile… C’est tout un effondrement ! La perte d’un être cher, un être aimé, et particulièrement quand il s’agit d’un parent, nous fait nous sentir tout petit, fragile, comme démuni et en perte totale de repères.
Toutes nos émotions sont chamboulées : c’est comme si on perdait pied, on se sent faibles, vulnérables, complètement déstabilisés…
Ce qui nous soutenait dans la matière, par l’existence de cette personne, entretenait le lien avec elle. Quand cette personne décède, le lien existe toujours, sous une autre forme, mais le manque physique de sa présence perturbe.
L’énergie qui existait du temps de son vivant n’est plus, et c’est cela qui nous rend triste.
Un temps de réadaptation, propre à chacun, s’opère alors : c’est le temps du deuil…
Le deuil est une étape importante à vivre : pleurer n’est pas signe de faiblesse, mais au contraire, cela permet de réaliser ce qui se passe, de laisser partir ce qui était, et d’accepter un présent, et un futur, différents de ce qu’on connaissait.
Or, dans notre société, c’est « tabou », et bien souvent, les personnes endeuillées se demandent si c’est normal de pleurer (surtout juste après que le décès ait eu lieu). Oui, c’est normal ! Autorisez-le vous.
Le deuil, quand il concerne un parent, nous oblige bien souvent à une introspection forte, à maintenir des valeurs qu’on nous a transmises, à continuer à transmettre des repères…
Des liens avec la famille encore présente peuvent complètement changer, et c’est un peu comme un « petit deuil », qui vient s’inscrire dans le deuil principal.
Il peut alors s’ensuivre un sentiment d’abandon, de fragilité : certaines blessures émotionnelles, qui concernent tout notre vécu, jusque dans la petite enfance (notre enfant intérieur vient nous parler), refont surface.
S’autoriser à guérir ces souvenirs, ces blessures, est nécessaire pour mieux avancer après.
Là encore, c’est tout à fait normal, et même sain !
Parfois, le deuil peut paraître trop lourd : on se sent stagner, on a envie d’avancer, mais on n’y arrive pas, ou plus… Il arrive alors simplement qu’on ressente le besoin de parler, d’être accompagné(e), de se sentir écouté(e). Ceci afin de se permettre de garder le cap dans cette tempête à traverser, le temps que la vie se réajuste… Et en accompagnement individuel, c’est plus simple ! Il faut parfois accepter d’être aidé(e), ne pas tout garder pour soi.
J’ai moi-même traversé des deuils très douloureux, et même en ayant des ressources pour avancer, j’ai ressenti le besoin d’être accompagnée, quand ça n’allait pas. Histoire de ne pas tout garder, et remobiliser en moi les forces pour aller de l’avant, offrir d’une certaine manière ce rebond dans ma vie comme une fierté pour ceux qui sont partis.
Aujourd’hui, ces expériences m’ont permis de grandir, de trouver une nouvelle force, une nouvelle stabilité, et elles me permettent de vous suivre en soin avec beaucoup d’empathie, en étant proche de votre parcours.
C’est pourquoi je vous accompagne dans la gestion du deuil, par un suivi personnalisé et approprié, à votre rythme, pour aider à mobiliser en vous toutes les belles et nouvelles ressources qui vont s’offrir à vous. Seul(e), on ne le perçoit pas toujours…
– Tarif pour une séance d’accompagnement du deuil (2 heures) : 65 euros
